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Eugène DELACROIX (1798 - 1863),

"Femmes d'Alger dans leur appartement".

Au musée du Louvre et ... aussi au musée Fabre de Montpellier (39, Bd Bonne Nouvelle).  

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"Limbes insondés de la tristesse"  (Baudelaire)

Dialogue entre Oui-oui et le Hibou.

delacpar.jpg (6840 octets)

  
Femmes d'Alger
dans leur appartement
(1834)

Hibou: c'est un lieu interdit (=harem) que Delacroix présente à tous!
Oui-oui: en quelque sorte une photographie?
Hibou: sûrement pas! D'abord parce que Delacroix n'avait pris que des croquis, à la hâte, lors d'un bref "arrêt" à Alger, ensuite parce que le tableau de 1834 que tu admireras au Louvre représenterait une parisienne, celle de gauche.
Oui-oui: je te vois venir, tu veux me faire dire que le peintre a plus rêvé ce harem qu'il ne l'a copié.
Hibou: à gauche, c'est la tristesse, au centre la résignation, à droite l'ivresse: c'est comme cela qu'il les voit ou les imagine.

Oui-oui: j'hésite, qui est triste, résigné, abruti: Delacroix?

Hibou: pourquoi pas? De toute façon, formes et couleurs composent des vies, des passions.

Oui-oui: et cette porte entrouverte, c'est la liberté.

Hibou: rien qu'un placard. La liberté, paradoxalement, elle est à droite: la servante dont la vivacité (regarde la main et le pied gauche levés) fait ressortir l'attitude d'abandon des autres femmes.

Oui-oui: il semble bien qu'il n'y ait que des esclaves, du plaisir?
Hibou: de l'ennui! Maintenant tu peux admirer, au Musée FABRE de Montpellier un autre tableau, avec le même intitulé, peint 15 ans plus tard: en 1849, Delacroix peint à nouveau "Femmes d'Alger dans leur appartement" mais le temps les a durcies et fanées.
Oui-oui:  saisissant!
Hibou: au premier plan la favorite a perdu la moue rougissante de la jeunesse; au centre la résignation a fait place à la stupeur et celle qui vient d'aspirer le narghilé semble morte. La servante (?) se lamente.
Baudelaire dit avec bonheur que nous avons été guidés vers "Les limbes insondés de la tristesse".
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delacmtp.jpg (9155 octets)
Femmes d'Alger
dans leur appartement
(1849)

Oui-oui: ces deux tableaux, c'est comme une méditation qui s'approfondit et devient de plus en plus mélancolique.

Hibou: voilà pourquoi, il est dommage que les deux tableaux ne soient pas présentés dans une continuité qui permettrait de saisir le mouvement du temps, sa violence.

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