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Les faux-monnayeurs de André Gide (1925)
Perspectives de
lectures-
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8
La crise du roman et son échec.
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La représentation d'un ou de plusieurs "sujets"
(personnages, héros) disparaît parce qu'elle est impossible: puisque le sujet
n'existe pas, le représenter serait proposer une forme sans
contenu, le fixer reviendrait à le figer, à le pétrifier:
peut-on exprimer une liberté?
-
Il s'agit de privilégier l'authenticité, quitte à fluctuer
à l'infini; préférer définitivement la sincérité à la
vérité c'est faire apparaître le devenir, le flux des
états de conscience qui se constituent par des relations et
non plus par un sujet souverain, un héros de roman, un je
pense/je veux (Lire page 75-76 dans l'édition Folio N°879)
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Un roman dans le roman.
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Le romancier, en train d'écrire son roman, croit manifester
sa liberté dans une multiplicité de mondes possibles alors
qu'il s'enferme dans un cercle de possibilités qui l'empêche
de réaliser: le refus de choisir ou si l'on préfère la
volonté de tout choisir (qui équivaut au refus de choisir) produit tout au plus une
répétition
générale d'une comédie qui ne sera jamais jouée parce que toujours
ouverte sur de nouvelles relations constitutives d'un nouvel
aspect du sujet. Voir la dernière phrase du roman qui marque
que l'écriture définitive du roman est toujours retardée.
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On ne choisit pas l'objet de
son désir.
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C'est que Gide/Edouard ne choisit pas l'objet de son désir,
il est choisi par lui: c'est cette relation qui le crée dans
un devenir qui ne peut s'arrêter: "Je n'ai pas choisi
d'être ainsi. Je peux lutter contre mes désirs: je peux
triompher d'eux. Je ne peux ni choisir l'objet de ces désirs
ni m'en inventer d'autres..." Lettre à Claudel du 7
Mars 1914.
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Le premier roman de Gide sera
le dernier.
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Non seulement parce qu'il trouve son maître dans les
peintures de Proust (Sodome et Gomorrhe, A la
recherche du temps perdu, Pléiade tome2) mais parce que, suivre le naïf
éparpillement des désirs c'est se livrer à une
métamorphose perpétuelle au risque d'écrire une mauvaise
comédie en tombant dans la complaisance.
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L'amitié dans tout cela?
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Gide prend à Aristote la réciprocité propre à toute
amitié, il ajoute la gratuité. Il a de la peine à nous
convaincre de cette gratuité car, souvent, il mêle à
l'amitié des caractéristiques de l'amour, comme s'il
cultivait une perpétuelle équivoque.
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Trois bonnes question à
poser.
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Qu'est-ce qui fait des Faux-monnayeurs une autobiographie du
possible?
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Les Faux-monnayeurs: une comédie d'un échec.
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Le combat de l'esprit critique contre la création
romanesque ou la dualité d'André Gide comme empêchement de
soi-même par soi-même.
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Amitié et liberté certes: mais quelle amitié? Et
quelle liberté?
Une amitié comme amour qui refuse de dire son nom et une liberté comme
soumission aux fluctuations des désirs? ( Aller à la page 2 )
L'AMITIE
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