Le conseil de votre professeur est précieux: vous avez, au moins, à distinguer les deux termes et peut-être à les opposer.

1 - Pour les distinguer
 Cherchez un (ou plusieurs) caractère essentiel  à  la société qui ne se trouve pas dans la communauté: par exemple:
Le rôle de la personne: une société se crée par un accord explicite et libre (contrat éventuellement). C'est une décision de l'individu qui est exigée pour rentrer dans une société. Ce n'est pas le cas pour une communauté. Le plus souvent elle est donnée à la naissance (communauté rurale) et un individu ne peut y entrer par un simple contrat, ou une simple décision: encore faut-il qu'il soit psychologiquement accepté par les membres de la communauté.
Autres points de distinctions possibles: la fraternité et  la contrainte, le lien extérieur et le lien éprouvé comme sentiment ...

2 - Pour les opposer
"Tout ce qui est confiant, intime, vivant exclusivement ensemble est compris comme la vie en communauté ... la société est ce qui est public; elle est le monde; on se trouve au contraire en communauté avec les siens depuis la naissance ... on met l'adolescent en garde contre la mauvaise société, mais l'expression "mauvaise communauté" sonne comme une contradiction." Tönnies, Communauté et société, page 4.

"La communauté est une fraternité réelle des hommes. Elle suppose la transformation et la transfiguration des hommes, elle est organique, elle implique la liberté; la collectivité, en revanche, signifie une agrégation forcée et mécanique des hommes, leur subordination à une pseudo-réalité se trouvant en dehors de et au-dessus d'eux. Les hommes peuvent-ils étrangers les uns aux autres." Berdiaef, L'homme dans la civilisation technique, Baconnière. 

3 - Pour chercher leur rapport
C'est la partie la plus délicate de votre devoir: cela peut constituer la troisième partie. Il est certain que les deux termes ont un rapport avec la liberté: ce rapport est différent. Mais il empêche peut-être de les opposer complètement. Par exemple, il est toujours possible de distinguer l'homme et le citoyen, cela ne signifie pas qu'il soit pertinent de les opposer complètement.
De même, communauté et société peuvent être complémentaires et pour ainsi dire se corriger l'un l'autre. En effet, ce qui est donné à la naissance entraîne toujours le risque de l'inégalité, de l'exclusion et l'hospitalité implique l'existence d'un droit. D'autre part, la simple liberté civile se heurte aux frontières des communautés et la fraternité républicaine n'est pas celle des "fraternelles".
Il est vrai que dans une société, les individus peuvent rester étrangers les uns aux autres, ce qui n'est pas le cas dans une communauté ...

Pourrait-on aller jusqu'à dire qu'une communauté doit s'ouvrir au droit et qu'une société doit s'ouvrir à la fraternité? Le thème de l'hospitalité doit pouvoir être utilisé en référence au Projet de Paix perpétuelle de Kant.

Un plus pour votre devoir:
=> Vous trouverez dans le livre de Michel Henry, Phénoménologie matérielle, pages 160 et suivantes: Pour une Phénoménologie de la communauté.
"Voilà donc ce que les membres de la communauté ont en commun: la venue en soi de la vie en laquelle chacun d'eux vient en soi comme ce Soi qu'il est." page177 
=> Hugo: 93 - Prêter attention aux multiples communautés et à l'émergence d'une aspiration à la liberté civile, au droit. La synthèse est-elle impossible?
=> Aristophane: La paix - La paix par le retour à une communauté rurale des grecs, communauté qui n'existait pas. 
=> Le thème de l'hospitalité doit pouvoir être utilisé en référence au Projet de Paix perpétuelle de Kant. 
=> Tönnies, Communauté et société, une lecture incontournable.