¤
Philagora.net
¤
Nouveautés
¤
FORUMS
- Aides aux dissert.
- Prépas
- Vos annonces ¤
PHILOSOPHIE
- Philo-Bac
- Cours
- philo-express
- Citations
- Philo-Prépas
- Philo-Fac
-
Prepagreg
- Le
grenier
- Aide aux
dissertations
- Methodo
-
Psychanalyse
-
Médecine
¤ EPISTEMOLOGIE ¤
ART,
musées
¤
FRANCAIS
poésie,
théâtre, prose Bac français, parcours initiatiques
¤
MARE
NOSTRUM
¤ LIVRES
des aperçus
¤ Pôle
- international - revue, tourisme, gastronomie
¤ Francophonie
¤ Travaux
Personnels Encadrés
Forum TPE
¤
Contes pour
enfants
¤ Occitan-Catalan
¤
L'Association
philagora
Pourquoi ce site?
¤
Philagora tous droits réservés. ©
-CNIL n°713062-
philagora@philagora.net
¤ Publicité
sur Philagora
-
|
|
Site
Philagora, tous
droits réservés ©
Tableau
de définitions
Notre.
|
Notre: indique que pour
le rédacteur du sujet la question ne se pose pas de savoir si le désir de vérité est
partagé, ce qui relève d'un solide optimisme dans la mesure où c'est souvent
l'utilité, le succès qui est désiré. Cependant il serait très maladroit de discuter
ce point, de refuser le libellé du sujet.
|
désir:
|
c'est l'existence comme
acte de la conscience qui ouvre le temps du futur et du passé, de ce qui n'est pas encore
comme rêve qu'aucune réalité ne contredit, ou de ce qui n'est plus: le désir est donc
un manque éprouvé qui ne s'en tient pas (ne se contente pas) au donné mais
"s'éclate" vers autre chose que le soi, espoir d'une satisfaction, promesse que
l'imagination illimite: fin déjà visée et pour ainsi goûtée à travers la présence
d'une satisfaction éprouvée dans l'espoir.
|
vérité
|
attention au contresens: la
vérité n'est pas la réalité mais cela concerne le rapport, l'adéquation,
entre la pensée et la réalité: correspondance entre un discours et son
objet.
|
peut-il
|
les conditions (ce qui
permet l'apparition dans la réalité) sont-elles ou seront-elles réunies dans
l'existence d'un discours adéquat?
|
être:
|
ce qui est ou ce qui sera
définitivement arraché au devenir, à la succession indéfinie des théories et des
expérimentations.
|
satisfait
|
satis = assez: à quoi il
ne manquerait rien: ce qui ferait que le désir de vérité disparaîtrait, c'est la
formulation de la vérité qui entraînerait l'arrêt de toute enquête: le désir
comblé, l'insatisfaction devant le donné disparaîtrait et avec elle l'existence...
|
Pour
cerner le problème: la question de la question!
1)
Peut-on
transformer l'Idée de Vérité, absolu ou principe régulateur, perfection d'un discours
à quoi il ne manquerait rien, en cette relation entre deux concepts
qui est la marque de nos jugements? N'est-ce pas la réduire? La vérité est-elle un concept ou une idée?
2) Comment envisager qu'un
discours puisse être vérifié (à la lettre "fait vrai") alors que nous ne
pouvons connaître que des phénomènes, ce qui nous apparaît, et que nous n'atteignons
le noumène que par un concept négatif puisque nous n'avons pas d'intuition
intellectuelle?
Autant dire que le problème
tient à ce que la satisfaction du désir de vérité aurait pour condition la disparition
du désir et la disparition de l'existence qui est désir.
-
Enjeu: c'est la grandeur et
la misère de l'homme comme finitude: la science est-elle et sera-t-elle oui ou non
hypothèse et vérification à l'infini?
-
Comme point de départ, nous pourrions nous
demander si le réel est "saisi" tel qu'il est ou si comme l'affirme Hegel "le
concret n'est tel que par l'abstrait". Conséquences?
Notre connaissance expérimentale est-elle
un assemblage composé de ce que nous recevons par des impressions sensibles et de ce que
"notre faculté de connaître tire d'elle-même", (Kant, Critique de la
raison pure)? C'est donc le statut de l'objet auquel on s'efforce d'accorder un
discours qu'il faut déterminer avec précision si nous voulons avancer: peut-on
identifier l'objet et ce qui est, le réel?
Quelle est la part de l'expérience et de
la raison dans la connaissance?
-
Si l'expérience est la seule source de nos
connaissances, on voit mal pourquoi l'évidence ne donnerait pas des renseignements sur
l'objet tel qu'il est: en se mettant en présence de l'objet, on le distinguerait des
autres et en poussant l'analyse jusqu'à son terme (rapport entre le tout et les parties)
on obtiendrait un discours adéquat à l'objet: l'expérience suffirait à nous
donner sa réalité.
-
Au contraire, si le fondement de toute
connaissance est dans la spontanéité d'un sujet, dans ce que le sujet apporte pour
unifier les données sensibles, l'objet sera le fruit d'une construction et selon les
termes de Kant "le sujet ne retrouve dans l'objet que ce qu'il y a mis".
-
Cela signifierait qu'aucun phénomène n'est
donné dans l'évidence et la simplicité mais à travers une activité constructive qui
lui donne un sens en le faisant apparaître. On ne verrait donc qu'un objet
construit et il serait, à jamais, impossible d'accorder un discours avec une réalité
que nous n'atteignons directement par intuition intellectuelle.
Si un concept sans
matière est vide et une intuition sans concept est aveugle (Kant -Critique de la Raison
pure) la connaissance est le résultat d'une rencontre entre une spontanéité et une
expérience: toute connaissance ne peut donc être que sensible et donc limitée, relative. Cela ne
semble-t-il pas limiter le domaine de la connaissance à l'expérience et interdire de
considérer comme des connaissances les idées? Alors le désir de
vérité ne pourrait jamais être satisfait dans l'existence.
Au niveau de la méthode expérimentale le
processus ne vérifie jamais la théorie mais la confirme provisoirement: la marche vers
la vérité que nous avons l'impression d'accomplir s'appuie donc sur une illusion, chaque
fois que nous croyons pouvoir nous arrêter, s'il est vrai que nous subissons une
réceptivité et nous l'organisons selon nos catégories pour la comprendre.
Pour une introduction:
distinguer l'opinion de la science creuse toujours le désir d'une enquête: par exemple:
l'opinion ne met pas en doute l'existence d'une
vérité puisqu'elle affirme toujours ce qu'elle affirme: la vérité serait selon elle
dans le discours de celui qui sait: il suffit d'interroger le savant, l'enseignant ou le
"spécialiste" pour obtenir un discours adéquat à son objet. Mais si l'opinion
disait vrai on comprendrait mal les controverses qui ne manquent pas de jaillir entre ceux
qui sont déclarés savants: bien plus les déclarations de ces savants qui affirment
avoir plus de problèmes que de réponses ou disent comme Jean Rostand : "se lever
chaque matin pour assurer leurs ignorances", semblent contredire les affirmations de
l'opinion...
|
A partir de là reprendre plus haut le
problème, l'enjeu et annoncer le plan.
Pour une conclusion...
Notre désir de vérité est
peut-être le moteur d'une enquête qui nous oriente vers un au-delà de la condition
humaine: ce n'est pas un espoir mais une espérance.
|
Jean Rostand (Ce que je crois,
page 13) "On ne peut jamais que croire... toute la différence est entre
les téméraires qui croient qu'ils savent et les sages qui savent qu'ils croient".
Voir dans
"Philo-dans-la-poche":
- la formation des concepts scientifiques
- le jugement
|
|
Retour à "Aide aux dissertations"
aller à la rubrique philosophie
Retour à la page
d'accueil de philagora
|
|