Enjeu d'un
tel sujet: faut-il renoncer à fonder la paix sur des moyens
pacifistes?
Comment |
Pour quelle raison? Quel
motif, quelle preuve, quelle justification raisonnable ...?
Mais comment, peut aussi signifier l'étonnement et
même l'indignation d'un raisonnement vigilant: comment en
a-t-on pu arriver à ... Par quel détour, par quel
sophisme? |
Peut-on |
Est-il possible de
... Est-il fondé de ... en arriver à croire que l'on peut
... |
S'inscrivent |
Entrent dans le
mouvement d'une ... |
Dialectique |
Mouvement de la pensée
qui épouse le dynamisme d'une réalité: évolution par
l'engendrement réciproque d'inséparables contradictoires |
Insurmontable |
A laquelle on ne peut
échapper, la paix engendrant la guerre et la guerre
engendrant la paix; dont on ne peut venir à bout, que l'on
ne peut maîtriser: un enchaînement qui défie les efforts
des hommes. |
Pour
la problématique: vers la difficulté ...
Vous avez à balancer
entre une pensée logique et une pensée dialectique: 1
=> 2
=> 3
1-
ou bien la
guerre est le contraire de la paix et la paix se trouve renvoyée au
ciel des idées comme un principe régulateur toujours à l'horizon,
générateur d'un droit que la réalité contredit sans cesse. 2-
ou bien la
guerre engendre (prépare) la paix parce que la guerre
détruit la guerre en produisant des soldats de la paix
forgés dans l'enfer du front: le mal est ce qui justifie
l'existence du bien. 3-
"Insurmontable" frappe
d'impuissance la dialectique et la disqualifie comme le monotone
retour du même. Si l'horizon de la guerre c'est la paix, l'horizon
de la paix serait la guerre.
Mesurer
l'enjeu du sujet:
Si la dialectique
est indépassable, le progrès ne peut résulter que d'une action
dans une guerre civile mondiale entre les classes sociales: la
seule voie est de faire la guerre à la guerre à la suite du
grand vent de l'histoire qui n'est que la loi d'airain de
l'engendrement des contraires. Au diable le droit international,
idéologie, ruineuse parce que coupée de la force réelle
de l'humanité, mal soutenue par le pacifisme passif
toujours contourné, devancé par la violence, nié et ignoré par
l'histoire dont le mouvement finirait toujours par faire que ce
qui est fort devient juste !
Pour
la recherche des idées:
Doit-on
attendre la réalisation de la paix, de la puissance ou de
la paix elle-même réalisée par une rupture radicale avec
la guerre: entrer dans une situation nouvelle par une rupture
radicale et sans arrière pensée avec la guerre qui est toujours
un mal (cf... Projet ... de Kant)
=> Doit-on
au contraire attendre la paix de l'exercice de la guerre; de la
guerre qui aurait une relation essentielle avec la morale. Si on
ne sort pas de l'histoire, ne faut-il pas en épouser le
mouvement? L'histoire, effectivement, ne reconnaît de droit qu'à
la puissance. Malheur au vaincu, le vaincu a toujours tort.
=> Faut-il
préférer le pacifisme actif, le réalisme belliqueux
au juridisme?
Conseils
de lecture:
=> Commencez
par lire: Paix et guerre, deux concepts relatifs, un
excellent article de Mai Lequan dans La Paix, Corpus, GF
Flammarion, n°30/26 (en particulier pages 11 à 17). Toujours
dans ce livre, voir pages 137 à 140: la guerre témoigne-t-elle
de la paix?!
=> Dialectique
vous renvoie au texte de Hegel ou à défaut au travail de
Monique Castillo: La paix, collection Optiques de Hatier,
page 29 à 35, en particulier.
Bien entendu, les points de vue de Aristophane, Kant, Hugo
nourriront votre réflexion.
=> Lisez le corrigé: La
paix se fonderait-elle plutôt sur l'expérience de la guerre
Joseph
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