Tableau de
définitions
En quoi
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centre sur
l'impact du pouvoir: la modification, et exige une réponse précise...
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celui qui
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qui que ce soit
qui => suggère un ordre, un enchaînement, une loi sans exception = question d'ordre
descriptif (ce que cela est, ce qui se passe) et non d'ordre prescriptif: ce qui est et
non ce qui devrait être: le sujet nous invite à saisir ce qu'est le pouvoir et à partir
de là à déterminer l'impact du pouvoir sur celui qui l'exerce (sujet très difficile)
Semble identifier tous les humains, les réduire à de la cire molle, nier leur liberté
de dire oui ou non.
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exerce
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pratique
effectivement
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un pouvoir
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capacité
d'imposer sa volonté aux autres: au fondement du pouvoir on distingue la tradition,
l'autorité naturelle ou charisme et la loi comme être de raison neutre, sans
préférences
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s'en trouve - t
-il
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oriente vers une
description de ce qui se passe effectivement lorsqu'un individu exerce un pouvoir
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changé
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modifié dans
son essence, ici dans son existence.
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Problèmes...
Comment le pouvoir changerait-il celui qui
l'exerce si l'existence n'est que désir de dominer?
Comment traiter dans la dissertation, à
la fois, de l'impact psychologique, moral, politique? Par quel point les prendre
ensemble?
"Celui qui": quel est-il? Est-il modifiable si l'existence précède l'essence?
Comment cerner le pouvoir si son nom
est légion...
Pour ce dernier point ce tableau peut vous aider:
POUVOIR
....
de quoi:
. |
de qui:
. |
pourquoi le pouvoir:
. |
de produire
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du groupe
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pour le bien
commun
|
de
reproduire
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de l'homme
seul
|
pour un
intérêt particulier
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d'agir
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de la compétence
(suivre le lien)
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pour le bien
des autres
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de régir
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du hasard
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pour soi
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de commander
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du
supérieur
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pour l'amour
de soi
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d'obéir
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de
l'inférieur
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pour l'amour
propre
|
de
contraindre
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du maître
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pour dominer
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de punir
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de la loi
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pour la
justice
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de séduire
|
du fort
|
pour
l'injustice
|
de tromper
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du faible
|
par
ressentiment
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Recherche d'un
contenu...
Quel impact un pouvoir
peut-il avoir sur celui qui l'exerce au point de le changer?
-
*Sur le désir?
*Sur la passion? La renforcerait-il?
*Sur la moralité? La ferait-il disparaître? (Voir Platon,
l'anneau de Gygés - Freud, Le mandarin de Chine)
*Le pouvoir ne donne-t-il que des moyens? Conséquence de
votre réponse pour le sujet?
*Sur la juste mesure, la modération?
*Sur la raison: distinguer le rationnel et le raisonnable.
*Le pouvoir est-il une illusion (satisfaction imaginaire d'un
désir, lequel?) ou accompagné d'une illusion? Préciser le rôle de cette
illusion. Limites de cette illusion?
Autrement dit quel est l'effet du
pouvoir?
-
a)Sur le plan psychologique?
Exercer le pouvoir n'est-ce, pas en croyant dominer, être dominé par l'appétit de
puissance? => Aliénation?
-
b)Sur le plan moral? Apparente
autonomie et esclavage croissant comme si l'exercice du pouvoir affaiblissait,
aliénait, abêtissait ...=> Modification?
-
c)Sur le plan politique?
Perversion progressive, confusion du bien commun et du bien propre... => Changement?
La question: le pouvoir pourrait-il changer
un être parfait? Pourquoi?
"Le souverain devient sage à force d'être
tout puissant" R. Polin, Introduction de Cive Hobbes.
Pour un plan
Le pouvoir semble changer celui qui
l'exerce... Celui qui exerce le pouvoir serait-il par là, nécessairement,
faux, inauthentique, aliéné?
Mais, au service du désir, le pouvoir ne
tend-il pas à réaliser celui qui l'exerce?
Le pouvoir comme risque, comme espérance:
de quoi?
Le pouvoir comme malédiction
incontournable: Pourquoi?
Quelques
citations: "Le roi
doit être la loi vivante" Platon, Le Politique 294 a; Lois IX, 875.
"La cité est une communauté de
semblables, et qui a pour fin la vie la meilleure possible" Aristote, Politique,
VIII, 7.
"Le pouvoir s'exerce en vertu de
certaines lois qui constituent le mode de son existence et déterminent sa nature; et
quand il manque à ses propres lois, il attente à sa propre existence, il se dénature et
tombe dans l'arbitraire" de Bonald
"La mission essentielle du pouvoir
est de rendre les hommes heureux" Comte de Paris
"Nous croyons que le pouvoir est
toujours un et pourtant, si le pouvoir était pluriel comme les démons? R. Barthes,
Leçon inaugurale au Collège de France, page 11, le Seuil
"Taillés dans la même étoffe,
et l'un par l'autre pétris, c'est de manière indivise qu'il faut penser le,rapport du
Savoir et du Pouvoir" Bernard-Henri Lévy.
"Le pouvoir veut de l'ordre, le
savoir lui en donne." Michel Serres, Hermès, IV page 12.
Voir dans "philo-notions/bac" Le pouvoir selon Hannah Arendt
Quelques pistes de lectures:
-Platon: La République Livre I, 'L'argument de
Thrasymaque'.
-Aristote: La Politique.
-Hobbes: Le Léviathan
Rousseau: Le Contrat Social
Kant: Projet de Paix perpétuelle
Marx: L'idéologie Allemande
Freund: L'essence du Politique.
Joseph
Llapasset ©
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