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Auteurs,
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MALLARME
(1866)
Le 12 mai
1866, Mallarmé, professeur d'Anglais à Besançon,
publie ce poème qui
"résume" sa nostalgie de l'espace,
comme "Autre Eventail" avait exprimé sa nostalgie du
temps.
Mon âme vers ton front où rêve, ô calme soeur
Un automne jonché de taches de rousseur,
Et vers le ciel errant de ton oeil angélique
Monte, comme dans un jardin mélancolique,
Fidèle, un blanc jet d'eau soupire vers l'Azur!
--Vers l'Azur attendri d'Octobre pâle et pur
Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie
Et laisse, sur l'eau morte où la fauve agonie
Des feuilles erre au vent et creuse un froid sillon,
Se traîner le soleil jaune d'un long rayon.
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Jamais,
peut-être, poème n'a mieux illustré ce vers de Valéry: "Le temple du moi qu'un seul soupir résume"
et ce soupir est mouvement, nostalgie de
l'espace, ce médiateur grâce auquel le sens vibre dans le sensible des correspondances:
car s'il n'y a pas de mouvement sans déploiement du temps, la profondeur du visible comme
habitation du sens au cœur du sensible, exige le mouvement de la Vie. (Joseph
Llapasset)
"Se traîner le soleil jaune d'un long rayon"
(Mallarmé)
"De l'arrière -saison le rayon jaune et
doux" (Baudelaire)
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