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dissertation niveau prépas:
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L'éthique peut-elle se définir comme une logique de l'action ?
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Stratégie.
L'éthique,
comme réflexion sur la signification des mœurs, vise à dégager
une cohérence ou une organisation rigoureuse. Il y a un problème de
la définition de l'éthique: expliciter tous les caractères qui
permettent d'identifier un concept et donc de le différencier. Or une
réponse affirmative que sujet supposerait que tous les caractères de
l'éthique se situent dans la sphère de la logique de l'action.
Mouvement à accomplir: questionnement:
Il faut
analyser la notion d'éthique pour elle-même et prendre en compte une
mise en cause du caractère essentiellement rationnel de la vie
morale. Comment est-il possible d'établir la relation et la
différence entre l'éthique et la logique de l'action: la différence
entre les deux est-elle réductible ?
Suggestion d'un plan en trois parties.
Première
partie : par définition l'éthique, en tant qu'elle est un
discours pratique , est une logique de l'action.
Deuxième
partie : interrogation et mise en cause d'une telle conception de
l'éthique (de la thèse en première partie).
Troisième
partie : la constitution de l'éthique comme une rationalité
de l'action.
Suggestion pour le contenu de chaque partie.
Pour
la première partie - Par
définition l'éthique, en tant qu'elle est un discours pratique, est
une logique de l'action.
a)
Les stoïciens. Partir de ce qu'implique l'expression logique
de l'action : cela suppose que l'on puisse appliquer au monde de
l'activité humaine pratique une certaine qualification (logique) qui
s'applique au monde de la connaissance: cela suppose rationaliser
l'action à la manière dont on peut rationaliser les enchaînements
de la nature. On présuppose donc une analogie entre l'éthique et la
physique, avec une rigueur dans la déduction des conséquences à
partir des prémisses. L'éthique est alors une science qui se
constitue en un ensemble ordonné grâce auquel on peut effectuer des
prévisions (voir chez les stoïciens le rapport système =>
nécessité => totalité: il y a la même rigueur dans le
monde de la nature et dans le monde des mœurs; analyser: obéir à
la nature).
b) Aristote
a bien compris l'éthique comme une logique de l'action en ce sens que
le syllogisme s'applique à l'action comme à la connaissance par la
forme, même si le contenu diffère. Il y a un syllogisme pratique.
Mais l'agent, c'est l'homme et l'éthique ne peut pas avoir la même
rigueur que les mathématiques, par exemple.
c)
Spinoza: l'éthique,
more-géométrico (sous forme géométrique), se ramène à une
logique de l'action, l'objet d'un discours rationnel.
d)
Chez les
modernes, il y a une recherche pour l'application des mathématiques
à l'action (Pascal passe du probable dialectique au probable
mathématique).
L'éthique d'Aristote en tant que logique de l'action était logique
du probable: ce qui importait c'était, en partant des opinions
autorisées, de faire voir quelle rationalité il y avait. Alors
que chez Pascal, avec ses analyses de la raison des effets et de
la rationalités des mœurs, au moyen d'une analyse mathématique, il
y a un passage au probable mathématique: il faut calculer quelles
sont les chances d'obtenir certains résultats (cf. la théorie des
jeux). Il s'agit d'introduire un ordre dans la pratique. Une
géométrie du hasard, lettre à l'Académie des Sciences, 1654)
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Deuxième
partie : interrogation et mise en cause d'une telle conception de
l'éthique
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