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  Une dissertation niveau prépas: http://www.philagora.net/prepaid.htm

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- L'éthique peut-elle se définir comme une logique de l'action ?

(Pour une colle ou une dissertation http://www.philagora.net/ph-prepa/dissert-prepas/ )

Stratégie.

L'éthique, comme réflexion sur la signification des mœurs, vise à dégager une cohérence ou une organisation rigoureuse. Il y a un problème de la définition de l'éthique: expliciter tous les caractères qui permettent d'identifier un concept et donc de le différencier. Or une réponse affirmative que sujet supposerait que tous les caractères de l'éthique se situent dans la sphère de la logique de l'action. 
Mouvement à accomplir: questionnement:

  • Quelle est l'essence de l'éthique ?

  • Quel est l'essence de la logique de l'action ?

  • Y a-t-il identité ?

Il faut analyser la notion d'éthique pour elle-même et prendre en compte une mise en cause du caractère essentiellement rationnel de la vie morale. Comment est-il possible d'établir la relation et la différence entre l'éthique et la logique de l'action: la différence entre les deux est-elle réductible ?

Suggestion d'un plan en trois parties.

Première partie : par définition l'éthique, en tant qu'elle est un discours pratique , est une logique de l'action.

Deuxième partie : interrogation et mise en cause d'une telle conception de l'éthique (de la thèse en première partie).

Troisième partie : la constitution de l'éthique comme une rationalité de l'action.

Suggestion pour le contenu de chaque partie.

Pour la première partie - Par définition l'éthique, en tant qu'elle est un discours pratique, est une logique de l'action.

a) Les stoïciens. Partir de ce qu'implique l'expression logique de l'action : cela suppose que l'on puisse appliquer au monde de l'activité humaine pratique une certaine qualification (logique) qui s'applique au monde de la connaissance: cela suppose rationaliser l'action à la manière dont on peut rationaliser les enchaînements de la nature. On présuppose donc une analogie entre l'éthique et la physique, avec une rigueur dans la déduction des conséquences à partir des prémisses. L'éthique est alors une science qui se constitue en un ensemble ordonné grâce auquel on peut effectuer des prévisions (voir chez les stoïciens le rapport système => nécessité => totalité: il y a  la même rigueur dans le monde de la nature et dans le monde des mœurs; analyser: obéir à la nature).

b) Aristote a bien compris l'éthique comme une logique de l'action en ce sens que le syllogisme s'applique à l'action comme à la connaissance par la forme, même si le contenu diffère. Il y a un syllogisme pratique. Mais l'agent, c'est l'homme et l'éthique ne peut pas avoir la même rigueur que les mathématiques, par exemple.

c) Spinoza: l'éthique, more-géométrico (sous forme géométrique), se ramène à une logique de l'action, l'objet d'un discours rationnel.

d) Chez les modernes, il y a une recherche pour l'application des mathématiques à l'action (Pascal passe du probable dialectique au probable mathématique).
L'éthique d'Aristote en tant que logique de l'action était logique du probable: ce qui importait c'était, en partant des opinions autorisées, de faire voir quelle rationalité il y avait. Alors que chez Pascal, avec ses analyses de la raison des effets et de la rationalités des mœurs, au moyen d'une analyse mathématique, il y a un passage au probable mathématique: il faut calculer quelles sont les chances d'obtenir certains résultats (cf. la théorie des jeux). Il s'agit d'introduire un ordre dans la pratique. Une géométrie du hasard, lettre à l'Académie des Sciences, 1654)

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Deuxième partie : interrogation et mise en cause d'une telle conception de l'éthique 

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