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Rubrique: aide
à la dissertation de philosophie http://www.philagora.net/dissert.htm
Faut-il se méfier de
l'amour ?
Elle court, "des pas emportés de
l'amour" (Shakespeare),
vers l'objet de son amour.
Mais qu'est-ce qui la fait courir?
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Faut-il |
Nécessité, qui ne peut pas ne pas être = dans
tous les cas... |
Se méfier |
Donner une signification négative à quelque chose,
ici à l'amour: en attendre des déceptions ou des conséquences fâcheuses pour notre moi
ou notre corps
|
L' amour |
Aimer = être soumis à une force, subir une
pression, une passion; être dirigé vers (ou par) un "objet", considéré comme
unique et qui prend de plus en plus de place dans notre vie au point
d'être à l'origine d'un mouvement
|
Ce qui importe ici, c'est plus ce que la chose est que ce qu'elle signifie: en effet c'est
des effets de l'amour dont il faudra éventuellement se méfier. Ce qu'il
est, détermine donc ses conséquences.
Mais toute "chose" a un devenir passé
qui l'a faite ce qu'elle est: la détermination de la chose exige donc une enquête sur sa
genèse, sa constitution, qui nous permettrait ici de connaître l'amour tel qu'en
lui-même et de déduire de cette connaissance ses conséquences: ce sont donc les causes
(physiologiques) ou les raisons (psychiques) de l'amour qu'il faut mettre à jour.
Comme le passé n'est plus, et comme la genèse de l'amour est un processus qui précède
l'amour, c'est par des hypothèses qui poseront dessous le phénomène amoureux une cause
ou une raison qu'on tentera de répondre à la question:
-qu'est-ce qui pousse, quelle est la
force productrice du sentiment amoureux?
Trois hypothèses (parmi bien d'autres) ont marqué la
réflexion philosophique de Platon à Freud:
Le Banquet - Phèdre |
L'amour est désir de l'absolu - Platon |
Les Passions de l'âme |
L'amour passion a pour origine l'action du corps -
Descartes |
La vie sexuelle
(P.U.F) |
L'amour est la réactualisation du passé
"oublié" - Freud |
Ex: Amour est philosophe : Le Banquet de Platon (en particulier
206)
l'amour
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est
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ascension
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= |
amour
de...==>
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de la beauté éternelle |
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de la beauté des belles actions |
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de la beauté des belles âmes |
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de la beauté de tous les corps |
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de la beauté d'un corps |
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Le
désir de l'absolu, de la plénitude d'être, est ce qui nous pousse à aimer
successivement ce qui participe selon son niveau d'être, sa densité, à la forme
éponyme (qui donne son nom à), la forme: beauté. Le même mouvement parce
qu'il chasse l'absolu dépasse chaque niveau de réalité et lui préfère ce qui a plus
d'être, plus de réalité sans pour cela mépriser ce qui en avait moins mais qui a
permis son essor. La beauté de tous les corps a fait pour ainsi dire signe vers
les
belles âmes, les
belles âmes vers
les belles actions, les
belles actions vers
la beauté éternelle, comme autant d'étapes vers
une densité d'être telle que la chose, identique à elle-même, peut alors entrer en
relation avec l'autre sans que soit menacée son identité !
Ainsi il ne faut pas se méfier de l'amour, tel qu'en lui-même, ce
mouvement vers l'absolu qui fait de l'homme divin un chasseur: Amour est
philosophe. C'est par lui que l'être humain enfante dans la beauté. Mais si le mouvement
s'arrête il ne s'agit plus de l'amour: il s'agit d'une passion dont il faut craindre les
conséquences.
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L'hypothèse de
Descartes et l'hypothèse de Freud permettront de déterminer autrement ce que cela est l'amour
et de déduire qu'il faut se méfier du processus amoureux qui ressemble fort à une
détermination par le corps (Descartes) ou à une aliénation du moi par un passé qui ne
lui apparaît plus et qui pourtant établit un certain type de relation tel que l'objet
aimé est autre que celui qu'il rencontre sans que cette méprise catastrophique lui
apparaisse. L'amour n'est alors qu'un nom pour désigner ce dont l'être nous échappe
(transfert de Freud).
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Page de Joseph Llapasset
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