PHILAGORA

¤ Recevoir les nouveautés!

¤ RECHERCHER

¤ CHAT  

--

Ressources culturelles http://philagora.fr
_____________________________________

¤ Philagora.net

¤ Nouveautés

¤ FORUMS 
- Aides aux dissert.
-
Prépas
- Vos annonces

¤ PHILOSOPHIE 
-
Philo-Bac
-
Cours  
- philo-express  
- Citations
- Philo-
Prépas 
- Philo-
Fac  
-
Prepagreg  
Le grenier
- Aide aux dissertations
- Methodo 
- Psychanalyse 
- Médecine

¤ EPISTEMOLOGIE 

¤ ART

¤ FRANCAIS poésie, théâtre, prose
Bac français, parcours initiatiques

¤ MARE NOSTRUM

¤ LIVRES des aperçus

¤ Travaux Personnels Encadrés Forum TPE

¤ Contes pour enfants en musique!

¤ Occitan-Catalan

¤ Revue Pôle- international

¤ Francophonie

¤ L'Association philagora
Pourquoi ce site?

¤ Philagora tous droits réservés. ©
-CNIL n°713062-
philagora@philagora.net


¤ INFO-PUB-
-

 

Rubrique philo-poche, cours sur Philagora http://www.philagora.net/philo-poche/

Mythe, science et philosophie/index

Page index: http://www.philagora.net/philo-poche/mythe.htm 
___________________________

page 1 - page 2 - page 3 - page 4 - page 5 

-Rien de plus modeste en apparence que le chercheur, rien de plus tyrannique que le savant. 
Dans tous les cas notre époque demande à la science ce qu'elle ne peut donner, une compréhension et donc un pouvoir normatif sur le vécu et sur le moral, la liberté.

Mythes 
- "La science doit devenir le fondement de la morale.
- Pour n'importe quelle question appartenant à un domaine donné, seule l'opinion des experts dans ce domaine particulier est pertinente.
- La science, et la technologie issue de la science, peuvent résoudre la problèmes de l'homme et elles seules."
J M Lévy-Leblond/Jaubert, Auto-critique de la science, Seuil, pages 44-45.
Voir aussi comment la théorie des gènes est utilisée pour justifier des soi-disant inégalités génétiques et donc irréversibles!

Il suffit que le dialogue expérimental qui a produit un discours soit oublié et que le discours devienne un monologue: les extrapolations se multiplient à des domaines qui relèvent de l'existence, de la liberté, de ce qui doit être. Mais l'existence humaine exclut le mythe parce que là où le mythe veut prescrire un destin comme un grand vent de l'histoire, un enracinement dans une nature donnée, une existence libre manifeste un cheminement de liberté qui ne peut être déduit d'une théorie:  quelle que soit sa valeur et sa puissance d'explication aucune théorie ne peut calculer l'incertain d'une décision libre. 

A une stratégie d'un pseudo savoir immobile pour l'exercice d'un pouvoir sur les consciences s'oppose la vérité et la liberté de l'existence.

 III. Science et philosophie: du mythe comme récit fabuleux au mythe comme dimension de la pensée. 

  • -L'intérêt de la fin du Livre VI de la république de Platon, la ligne (* lien en ouverture nouvelle fenêtre), c'est de fonder une distinction qu'il est possible de considérer comme l'acte de naissance de la philosophie, par la distinction de l'opinion et du savoir: la philosophie devient l'ennemie de l'opinion qui ne pense pas, qui transforme ses besoins et ses désirs en connaissance. (cf. Bachelard).

-En effet cette distinction fait éprouver un manque, creuse un désir de vérité et de justice: c'est donc à la fois le refus de ce qui "n'a que la parole pour cause" (Alain), qui fait apparaître la nécessité d'une enquête à la conscience de celui qui se découvre entre l'ignorance et la sagesse. Car, distinguer l'opinion du savoir, c'est n'être plus dupe de l'opinion, reconnaître son ignorance et donc la stérilité du monologue et de l'immobilisme.

Philosopher est alors un acte qui ne se définit pas, qui s'accomplit; un mouvement de conversion vers la vérité et la justice, autrement dit vers un savoir vécu, une sagesse. Parce qu'il est désir, amour est philosophe car il est pauvre d'opinions et riches d'entreprises, comme autant d'expédients comme autant de parcours, comme autant de dialectiques vers les Formes: au lieu de se projeter, de transformer ses besoins en connaissance, de construire un objet, il se laisse guider par la Forme qu'il recherche: au lieu de penser par relation ou par catégorie, du même au même, il s'élève au point de vue de la participation. De l'immobilisme au mouvement, de la passivité à l'acte, du monologue au dialogue, du sensible à l'intelligible, dans tous les cas la conversion est changement de sens.
Parce que pour un être libre qui cherche ce qui est vraiment utile, ce qui importe, la sagesse ne dissocie pas la vérité et la justice, parce que, une telle  recherche est au-dessus de toute considération simplement utilitaire, le dernier mot doit appartenir non à la force ou à la violence mais à la démonstration qui mesure le discours à ce qui est réellement, à l'intelligible, à la définition ou à l'essence si l'on préfère.

Page suivante: conscience mythique - conscience philosophique 

Aller à "aide aux dissertations"

Retour à philo-poche: index: nouveau programme

  -  Aller à "J'aime la philosophie"

Retour à la page d'accueil de philagora