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«
Lettre d'une écolière russe, âgée de quinze ans. »
«
Chère Faïna...
J'ai
lu votre merveilleux livre « Ah, ces yeux noirs !... »
et j'ai conseillé à mes amis de le lire.
Quand
j'ai pris conscience des difficultés de votre vie, ma
conception du monde a changé. J'ai commencé à apprécier
ce que les gens font pour moi, en particulier, mes parents.
Votre livre est devenu en quelque sorte pour moi une leçon
d'amour.
Je
me suis toujours imaginé l'amour autrement, mais maintenant
je sais que je n'ai encore jamais aimé pour de vrai. A présent
je me représente clairement ce qu'éprouve quelqu'un qui
aime.
Je
voudrais vous dire un très grand merci pour ce livre
magnifique! Vous êtes une grande femme! Grande, par ce que
vous avez vécu, grande parce que vous avez résisté et
survécu, vous êtes grande parce que vous avez trouvé en
vous la force d'écrire ce livre, qu'on ne peut pas lâcher.
Merci
à vous d'exister.
Votre Marika. »
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Faïna
Blagodarova vit actuellement aux États-unis. Elle a émigré
au Canada il y a une trentaine d'années. Elle raconte dans
«Ah, ces yeux noirs... » l'histoire de sa vie en Russie et
en Amérique. Faïna qui, dans son roman largement
autobiographique, prend le nom de Marina Lonskaïa.
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..."Hors
des limites de l'Académie, il mit sa main
sur son épaule et, se penchant vers elle,
il la regarda dans les yeux et lui dit:
"Ma petite tu trembles de tout ton
corps, calme-toi, tu es venue me voir à
temps, tout n'est pas perdu." (page
73)
..."Le
soir Marina était au premier rang et
contemplait encore une fois les miracles que
la fantaisie humaine faisait naître sur
scène..." (page 248) |
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Un
roman ou plutôt une vie de racines et de ruptures,
comme une leçon de
courage et d'espoir.
Page
de Joëlle Llapasset joelle@philagora.fr |