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L'éthique peut-elle se définir comme une logique de l'action ?
Vers
quelques pistes: Nietzsche
- Kant - Rousseau
L'homme
est créateur. Mais, il y a dans la thèse de l'éternel retour
le vouloir qui est un re-vouloir. La thèse de l'éternel retour est
liée à l'amor fati, l'acceptation de l'éternel retour du même:
accepter que revienne ce qui venu une fois (La gai savoir §341),
ce qui fait le cauchemar c'est que vont revenir les choses les plus
terribles. Problème:
quelle est la fin de la volonté de puissance, serait-ce la nature?
Kant:
au fond ce dont il s'agit pour Kant c'est
bien de réaliser l'humanité comme fin en soi (Idée d'une
histoire universelle selon ...).
Mais,
voir les textes sur la philosophie de l'histoire: il y a un ordre
de la nature. On
est alors renvoyé de la subjectivité à la nature (même difficulté
dans Quatrevingt-treize.)
Il n'y a pas cette complexité chez Hobbes: la philosophie de la
norme est simple positivité: il n'y a plus par derrière un plan de
la nature: c'est la conséquence de Galilée: on peut penser par
figure et mouvement et on n'a plus besoin de la finalité.
Chez Rousseau et chez Kant, on a retenu la finalité. Rousseau est un
moderne qui propose une philosophie de la subjectivité, de la
conscience, de la liberté, de la volonté qui pose les lois: mais,
posant un problème en moderne, il donne une solution d'un ancien
(l'ordre): voir Rousseau: "Qui désobéit aux lois, désobéit
à Dieu" http://www.philagora.net/dissert2/loi-lib.htm
(*lien en
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Relire Lettre
à Voltaire, Août 1756, sur le désastre de Lisbonne: Rousseau
défend la thèse de l'optimisme, "Le tout est bien": Par
delà Leibniz il retrouve la thèse des stoïciens: il y a un ordre,
les lois de la nature et de l'ordre existent dans le cœur humain.
Cela signifie que la volonté est une volonté qui traduit, qui vient
de plus loin qu'elle.
On
peut dire que l'éthique ne se réduit pas à une logique de l'action
parce que le point de vue n'est en rien logique: "Afin que
la paix fut, elle qui est le souverain bien" (Pascal). Il
faut donc sortir du politique pour trouver le fondement de l'éthique
qui est la figure du bien: ce qui caractérise l'ordre politique c'est
la paix: la paix c'est le bien pour les modernes.
Chez les anciens, l'éthique et l'esthétique ne s'opposent pas: il y
un idéal de l'harmonie entre la beauté physique et les vertus
morales.
Kant a pensé la pensée de Rousseau. Rousseau est le penseur de
l'harmonie mais, cette harmonie est à faire, ce qui n'est plus
est ce qu'il faut viser.
La conscience, instinct divin, me donne un commandement, c'est le principe de l'action.
il n'y a
pas de recherche d'une distinction: il y a une hiérarchie des
conduites, on s'élève en spirale suivant un schème mathématique et
un schème religieux. Ce qui est mathématique c'est la notion
d'infini ...
Esquisse
de corrigé
établi avec un entretien de monsieur André Clair.
Joseph
LLapasset
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