Le
choix d'un sujet au bac. Page1
1-Peut-on dire du doute qu'il est utile à la connaissance
mais nuisible à l'action?
2-La conscience de soi doit-elle quelque chose à la
présence d' autrui ?
En réponse à cette question d'un internaute:
Toute conscience est conscience de quelque chose. C'est
donc un acte, un mouvement vers une chose qui nous apparaît dans un flux de mémoire et
d'anticipation.
En ce sens, et à tous les niveaux -souvenir
primaire du passé immédiat et souvenirs secondaires du passé plus lointain, connaître spontanément c'est reconnaître....
et comprendre que ce qui
est reconnu -surtout le jour de l'examen où se joue le sort d'une année- rassure.
Toute conscience est
d'abord choix, et ce avant toute réflexion (pour ainsi dire ça se fait tout seul).
Mais choisir c'est préférer et préférer, c'est faire
disparaître le reste du sujet: une catastrophe! Par exemple: ce qu'il ne
faut pas faire:
-
Sujet 1)
Au
foyer de la conscience: le doute=> chic! c'est Descartes = plus de problèmes,
connaissance et action disparaissent
-
Sujet 2)
Autrui=> les figures d'autrui... le terme présence n'est même pas lu.
Règle
d'or: Ne jamais se fier à ce qui se fait en nous sans nous, au choix
spontané: il amène à réciter ("Descartes dit que"... = on se cache derrière
un auteur): on sortira de l'épreuve content et rassuré: la
note décevra car la conscience spontanée ne pense pas, elle traduit ses besoins en
connaissances
L'enjeu de l'examen est tel qu'il faut effectuer un choix réfléchi -
-
mettre
successivement au foyer de la conscience, par l'attention volontaire, chacun des termes du
sujet, (sans perdre de vue le contexte) puis les prendre ensemble pour, sous la question,
poser le problème et peut-être le mystère. Voilà pourquoi toutes les
"aides aux
dissertations" commencent par un tableau. On sortira
mécontent (c'était difficile) mais en ayant centré le devoir sur le sujet, on aura
réussi.
Il faut donc s'entraîner à choisir
et l'exercice proposé est excellent.
1) Après le tableau, je
balance toujours entre le oui et le non.
La connaissance n'est-elle pas aussi une affirmation qui exclut le doute? Sinon ce serait
une hypothèse...
L'action ne doit-elle pas être mesurée? Sinon on obtiendrait le contraire de ce qu'on
espérait obtenir (comme on dit le mieux est l'ennemi du bien)?
= Je comprends que mes connaissances sur le doute ne suffiront pas, il me faudrait avoir
des informations sur -la connaissance- l'action- les rapports entre la connaissance et
l'action, ce qui suppose que le programme ait été parcouru, ce qui n'est pas le cas.
Comme je ne suis pas un kamikase, j'ai des raisons de ne pas choisir ce sujet.
2) Le tableau
permet de
voir la distinction ("de soi").
-
Tu es capable de déterminer le concept
"autrui" quant au terme "présence" tu as soin de l'éclairer par son
contraire: l'absence, cela signifie qu'à ce moment de l'année tu as assimilé les
premiers cours:
-
la conscience, les
passions, autrui
et peut-être le temps.
Lire dans Pourquoi philagora la phrase de P. Antoine
(projet...)
Lequel des deux sujets peux-tu choisir de manière
réfléchie? Et pourquoi ...................................
Puisque tu as choisi le sujet N°2 le Hibou te propose une
philo-aide sur ce sujet en attendant que tu aies parcouru "La connaissance et
l'action".... Si ce thème t'intéresse tu peux consulter les pages "La vérité
dans les sciences" dans philo-bac/notions et en particulier
le paragraphe l'impossibilité de
l'expérience cruciale qui fait que le doute accompagne toute connaissance scientifique:
comme disait Jean Rostand: "Chaque matin je me lève pour assurer mes
ignorances"
Vers Philo-aide: "La
conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence d'autrui?"
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